La Taxe Rose : une lutte contre les inégalités de genre dans la consommation

Plusieurs pourraient parler d’une nette avancée dans l'égalité des genres, subtile mais toujours présente. D’autres affirment cependant, que nul n’a le droit de parler d'égalité lorsqu'on retrouve les nombreux phénomènes encore non documentés sur ce sujet. La "Taxe Rose", également connue sous le nom de "taxe sur les produits féminins”, est un concept qui a suscité de nombreux débats et discussions ces dernières années, mais toujours méconnu par certains. Cette taxe vise à mettre en évidence les inégalités de genre qui persistent dans le domaine de la consommation. 
En effet, certains produits destinés aux femmes, tels que les produits d'hygiène ou les vêtements, sont souvent plus chers que leurs équivalents masculins. Cette pratique, considérée comme injuste par de nombreux défenseurs de l'égalité des sexes, a conduit à l'émergence de la Taxe Rose.
Elle est popularisée aux États-Unis au début des années 2010, lorsque des enquêtes ont révélé que de nombreux produits ciblant signalait que les femmes étaient vendues à des prix plus élevés que des produits similaires destinés aux hommes. Par exemple, les rasoirs féminins coûtaient souvent plus cher que les rasoirs masculins, bien que les différences entre les produits soient minimes. Cette récompense de prix a été perçue comme une forme de discrimination de genre, et les défenseurs de l'égalité ont commencé à réclamer des mesures pour y échouer.
Elle ne désigne pas une taxe officielle mise en place par les gouvernements, mais plutôt un concept utilisé pour sensibiliser à l'inégalité de prix entre les produits féminins et masculins. Les partisans de cette idée néfaste qu'il est injuste de faire payer aux femmes un prix plus élevé pour des produits similaires ou identiques. Ils affirment que cette pratique est basée sur des stéréotypes de genre et perpétue les inégalités économiques entre les sexes.
La Taxe Rose a été à la fois applaudie pour avoir renforcé l'attention sur une forme de discrimination économique subtile, mais aussi critiquée pour certains de ses aspects. Certains affirment que la différence de prix s'explique par des coûts de production réels plus élevés pour certains produits féminins, tels que les vêtements, en raison de la complexité des designs ou des matériaux utilisés et plus souvent en raison de la couleur rose, stéréotype attribue au genre féminin. D'autres pensent que la Taxe Rose ne fasse que gratter la surface du problème plus vaste des inégalités de genre, et que des mesures plus radicales soient nécessaires pour effectuer des changements durables.
Dans certains pays, des initiatives ont été prises pour combattre ce prix récompensé. Par exemple, en France, le gouvernement a annoncé en 2019 la mise en place d'un "Observatoire de la tarification générale" chargé de surveiller les écarts de prix entre les produits féminins et masculins. Cette mesure vise à sensibiliser les consommateurs et à inciter les entreprises à revoir leurs politiques de tarification.

Darine Bouallègue
(Elève – ISC)

 

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