La sécheresse qui sévit en Tunisie depuis cinq ans n’a cessé de s’intensifier, et le niveau d’eau utilisable dans les barrages n’est plus que de 12% à 15%, soit 400 millions de mètres cubes. Houcine Rhili, expert en développement et ressources en eau a livré son constat alarmant sur la sécheresse en Tunisie au micro de Shems Fm. La conjoncture a des effets majeurs sur l’agriculture, un des principaux secteurs d’activité du pays. Les grandes récoltes, comme le blé et les céréales, sont particulièrement touchées, et les agriculteurs craignent des pertes importantes.
Existe-il des solutions alternatives?
La sécheresse aura également un impact économique négatif sur le pays. Les pertes agricoles entraîneront une hausse des prix des denrées alimentaires, ce qui pourrait affecter le pouvoir d’achat des Tunisiens qui devient de plus en plus étique. Pour faire face à cette crise, le gouvernement tunisien a annoncé une série de mesures, notamment la prolongation des restrictions d’eau potable et l’interdiction de l’usage de l’eau potable pour l’irrigation agricole. Toujours est-il que ces mesures ne suffiront pas à résoudre le problème à long terme. Il sied de mettre en œuvre des solutions alternatives, à l’image du traitement des eaux usées et la lutte contre les déchets, pour réduire la dispersion des eaux.
Un défi majeur en raison de l’attentisme des autorités
La sécheresse est un défi majeur pour la Tunisie, un pays qui est déjà confronté à de nombreux autres problèmes, tels que la pauvreté et le chômage. Il devient urgent de prendre des mesures urgentes pour faire face à cette situation de crise au des conséquences dévastatrices qu’elle aura sur l’environnement, l’économie et le quotidien des Tunisiens.