La Tunisie est-elle vraiment au bord de la faillite comme le font savoir certains acteurs de la scène politique ? A en croire le représentant du Fonds Monétaire International (FMI) en Tunisie, Jérôme Vacher, il n’en est rien. Il parle plutôt d’une « certaine gestion du budget de l’État », qu’il qualifie de « non exemplaire ».
L’homme fort du FMI en Tunisie a rappelé que notre pays traversait déjà une période difficile avant la crise de la COVID-19. Les difficultés portent, notamment, sur le déficit budgétaire et la dette. « A court terme, la Tunisie n’aura pas à honorer des échéances importantes », a-t-il ajouté dans un entretien accordé à l’AFP.
Jérôme Vacher considère que le gouvernement est en train de déployer des efforts pour relever les principaux défis du pays. Il n’a pas manqué de revenir sur « le poids considérable de la masse salariale de la fonction publique ». A ses yeux, ces 650 000 fonctionnaires représentent plus de la moitié du budget de l’État.