Les changements climatiques sont une réalité, et la Tunisie n’échappe pas à la règle. Lors d’une conférence organisée ce mercredi 19 décembre à Nabeul par l’Institut tunisiens des études stratégiques (ITES) et le gouvernorat, le directeur général de l’ITES, Néji Jalloul, a assuré que la Tunisie va connaître des changements climatiques majeurs d’ici 2030/2040. « Ce sont les experts qui l’ont affirmé, d’autant plus que la Tunisie se situe dans une zone à risque », a-t-il déclaré.
Dans ce cadre, Néji Jalloul a souligné la nécessité de mettre en place un système complet de lutte contre les catastrophes naturelles, jugeant que les commissions régionales de lutte contre ces catastrophes sont incapables, à elles seules, de faire face à ces phénomènes.
Les effets du changements climatiques sont en effet visibles en Tunisie. On se souvient encore des inondations qui ont marqué le Cap Bon en septembre 2018 qui se sont soldés par d’importants dégâts matériels et humains. Face à cette catastrophe, la commission régionale de lutte contre les catastrophes naturelles a fait ce qu’elle a pu, mais elle n’a pas été préparée pour affronter les pluies diluviennes, d’autant plus que les infrastructures laissent à désirer. Outre le système de lutte contre les catastrophes naturelles, c’est tout un chantier qui doit être ouvert au niveau des infrastructures afin qu’elles soient aptes à tenir en cas d’inondation, limitant ainsi les dégâts.