Dans un communiqué rendu public sur sa page officielle Facebook, le ministère de la Santé a rappelé que la Tunisie, à l’instar de tous les autres pays du monde, célèbre la Journée mondiale de la santé le 7 avril, une journée qui a été déclarée depuis 1950 suite à la transformation de l’association mondiale de la santé en une organisation mondiale de la santé (OMS).
Chaque année, l’OMS met en avant un axe spécifique de la santé et défend une cause de santé particulière qui témoigne de son importance cruciale dans le domaine et qui constitue une préoccupation de santé publique telle que les maladies infectieuses, la santé des enfants dans un environnement sain, l’assurance du futur, la couverture sanitaire pour tous et le droit à la santé physique et mentale pour tous en tant que droit de l’homme. Elle encourage également la prévention des maladies infectieuses et non infectieuses, ainsi que la prise en charge de tous les groupes de population en fournissant les services de santé appropriés.
Le ministère a noté que ces principes trouvent leur écho dans la Constitution tunisienne, où « la vie est sacrée » et où la santé est un droit constitutionnel de la vie à la mort, notamment :
– Chapitre II : Article 24 : Le droit à la vie est sacré.
– Chapitre III : Article 43 : La santé est un droit pour chaque individu.
Le même communiqué signé par le ministre de la Santé Dr Ali Mrabet a ajouté que la Tunisie a réalisé des avancées significatives dans le domaine de la santé en surveillant les nouvelles maladies émergentes, en travaillant à la réalisation de réalisations mondiales reconnues et en s’engageant à continuer à progresser dans l’amélioration et la qualité des services de santé, et en fournissant les besoins de santé pour tous malgré les défis tels que l’augmentation du nombre de patients, l’augmentation des prix mondiaux des équipements, et l’émigration du personnel médical et paramédical. « La Tunisie travaille à surmonter ces défis avec ses ressources et compétences nationales, en plus de ses relations internationales et civiles riches, dans le cadre d’une action consultative et collaborative, notamment avec l’OMS. » peut-on lire encore.
Le travail du ministère de la Santé vise à réaliser le principe du droit à la santé pour tous en mettant l’accent sur la création de nouvelles unités hospitalières et en les renforçant par l’expansion et l’équipement, en généralisant les campagnes de dépistage des maladies, en établissant des normes de gouvernance adéquates et en étendant les lignes hospitalières à travers la République, en plus de surmonter les obstacles à la demande croissante de services de santé publics et précis.
Les visites sur le terrain dans les hôpitaux et les unités de soins de santé dans différentes régions du pays font partie des efforts de l’État pour mettre en œuvre sa politique de santé en termes de services de santé et de mesure de la réponse acceptable aux services pour les citoyens, et de faire progresser le projet de numérisation des hôpitaux et de réalisation du plan d’action sanitaire 2023 – 2025 et de maintenir la qualité de la santé jusqu’en 2035.
Parmi les dernières visites, celle à l’Institut Salah Azaiez et à l’hôpital d’enfants Béchir Hamza.
Le ministère a par ailleurs rappelé que la célébration de la Journée mondiale de la santé cette année coïncide avec la détérioration de la situation sanitaire à Gaza en raison de la destruction des hôpitaux où ont péri des Palestiniens ainsi que des médecins palestiniens et étrangers qui sont venus défendre le droit à la santé pour tous. « L’agression n’a épargné aucune infrastructure hospitalière, devant les yeux du monde et des organisations internationales qui ont appelé à un arrêt des hostilités, y compris l’OMS, face à la destruction intentionnelle et aux scènes inhumaines auxquelles nous sommes confrontés. Le chemin est long pour que les organisations, les gouvernements et les nations du monde entier réalisent « ma santé, mon droit » partout et à tout moment. » peut-on lire encore.