Dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger dans la soirée d’hier vendredi 20 septembre, la Tunisie a fermement condamné le bombardement de la capitale libanaise, Beyrouth, par les forces d’occupation israéliennes. De fait, on lit d’emblée dans le texte du communiqué que la Tunisie a qualifié cette attaque de « nouvel épisode des agressions terroristes continues contre des civils innocents » tout en notant que ces attaques sont des « violations flagrantes de la souveraineté du Liban et de son peuple », lesquels sont en infraction avec toutes les conventions et toutes les lois internationales.
La même source ajoute que le gouvernement tunisien exprime sa solidarité avec le Liban, affirmant son soutien face à toutes les menaces et agressions visant sa sécurité et sa stabilité. Des condoléances aux familles des victimes ont été exprimées au nom de la Tunisie, souhaitant un prompt rétablissement aux blessés
Le communiqué a, par ailleurs, imputé à la communauté internationale et aux partisans de l’entité occupante, la responsabilité de mettre immédiatement fin à ces agressions répétées contre les pays et les peuples de la région. On y lit aussi que l’Etat tunisien insiste sur « la nécessité de mettre un terme à ces graves violations de la paix et de la sécurité dans la région ».
A noter qu’une frappe israélienne a visé, hier et en pleine heure de pointe, un appartement situé dans un immeuble résidentiel de la zone de Jamous, causant ainsi des pertes humaines considérables. Le bilan préliminaire du ministère de la Santé libanais, établi suite au bombardement sioniste sur la banlieue sud de Beyrouth a fait 12 morts et 66 blessés. Un bilan qui risque de s’alourdir dans les heures à venir. Rappelons qu’il s’agit de la troisième attaque israélienne de la semaine contre le Liban. En début de semaine deux actions d’explosions massives de milliers de bipeurs et de talkie-walkie ont visé plusieurs Libanais…