Dans un contexte de coopération économique accrue entre les nations africaines, l’annonce du président de la République algérienne, M. Abdelmadjid Tebboune, a suscité un intérêt particulier. Au cours d’une allocution prononcée aujourd’hui lors de la 41ᵉ réunion du Comité d’orientation des chefs d’État et de Gouvernement du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), M. Tebboune a dévoilé un ambitieux plan de développement : la création de zones franches entre l’Algérie et cinq pays africains, dont la Tunisie. Cette annonce marque un tournant significatif dans les relations économiques et commerciales entre ces nations et ouvre de nouvelles perspectives de partenariat et de croissance sur le continent. Selon le président algérien, l’année 2024 marquera la concrétisation de zones franches entre l’Algérie et cinq pays africains, à savoir la Mauritanie, la Tunisie, la Libye, le Mali et le Niger.
Le président a souligné aussi l’engagement de l’Algérie à réaliser les objectifs de développement économique et d’intégration continentale, mettant en avant l’importance d’améliorer l’efficacité des processus d’intégration économique en Afrique.
Il a précisé que cette intégration comprend l’amélioration des infrastructures via le renforcement des partenariats Public/Privé, l’exploitation des ressources nationales, et le recours aux fonds régionaux et internationaux pour le développement des infrastructures, ainsi que d’autres mécanismes de financement novateurs.
Le président algérien a également évoqué l’importance de renforcer les réseaux régionaux de production et de commerce, en mettant l’accent sur le renforcement des capacités de production et la promotion du rôle du secteur industriel, tout en favorisant la diversification des industries africaines et en adhérant aux chaînes de valeur mondiales.
Le président a appelé à une mobilisation accrue des ressources humaines, techniques et financières pour la réalisation des principaux projets continentaux inscrits au titre de l’agenda africain de développement à l’horizon 2063, et pour accélérer la mise en œuvre de l’accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine.
Il a également plaidé en faveur du soutien des initiatives visant le développement de l’Afrique, notamment les projets d’infrastructures et de transition industrielle dans le cadre de la sécurité et du développement attendu.
M.BB