Selon la chaîne algérienne « Ennahar », la Tunisie vient d’imposer, une nouvelle taxe d’entrée aux transporteurs algériens d’une valeur de 200 dinars, soit 14 000 dinars algériens.
Pour chaque entrée au territoire Tunisien, les conducteurs de camion ou bus, venant d’Algérie devront payer cette taxe et ce, dans tous les postes frontaliers algéro-tunisiens à caractère commercial. Les véhicules touristiques sont, selon la source, exemptés de cette nouvelle taxe, rapportent plusieurs médias algériens.
Pour vérifier l’information, Réalités Online, a contacté le porte-parole officiel de la douane, Haythem Zannad qui nous a assuré que cette taxe a été imposée en application à la loi de finances 2018. Celle-ci représente une taxe sur l’inspection par rayon X sur les unités de charge dans les frontières maritimes et terrestres. « Elle concerne tous les opérateurs économiques, ce qui veut dire que les Tunisiens, les Libyens et tout autre opérateur économique sont concernés par cette taxe qui s’applique pour les opérations d’import et d’export« , nous a-t-il précisé.
Uniquement les unités de charges, conteneurs, remorques et camions sont concernés par cette taxe, les bus, véhicules et moyens de transport touristique en sont exemptés, a clarifié Haythem Zannad indiquant que le retard de l’application de cette taxe dans certains postes frontaliers était dû à la non-acquisition du scanner en question, nous a-t-il précisé.
Cette taxe est appliquée dans tous les ports maritimes à savoir, Radès, Bizerte, Sfax, Sousse et La Goulette ainsi que dans les frontières terrestres avec l’Algérie.
Il est à rappeler qu’en 2014 les autorités tunisiennes avaient imposé une taxe d’entrée aux étrangers, fixée à 30 dinars tunisiens. Celle-ci a été très mal accueillie par le gouvernement algérien qui a menacé d’appliquer le principe de réciprocité. Quelques mois plus tard, le gouvernement tunisien a décidé d’exonérer les Algériens de cette taxe exigée aux touristes étrangers.
Près d’un million et demi d’Algériens continuent d’affluer chaque année en Tunisie et plus d’une centaine de camions transitent quotidiennement entre l’Algérie et la Tunisie.