À compter du 10 septembre 2016, Olivier Poivre D’Arvor succédera à François De Gouyette à l’Ambassade de France en Tunisie. « La Tunisie, c’est la bonne nouvelle de la région : révolution, écriture d’une Constitution, organisation d’élections libres et transparentes, réformes », c’est ce qu’a déclaré le prochain ambassadeur de France en Tunisie, dans une entrevue accordée à Jeune Afrique.
Olivier Poivre d’Arvor a, par ailleurs, rappelé les amitiés qu’il a nouées en Tunisie avec des photographes, des réalisateurs et des producteurs, soulignant que Radio France, l’institution dans laquelle il travaillait, était la première radio occidentale à avoir consacré une matinale en direct de Tunis, deux jours après la chute du régime de Ben Ali. « S’il existe un pays qui peut montrer l’exemple, c’est bien la Tunisie », a déclaré Olivier Poivre d’Arvor, qui a ajouté qu’il était « étonné par le nombre de personnes en France qui veulent faire quelque chose pour le pays ». « J’aimerai trouver un mécanisme leur permettant de s’engager en faveur de cette transition démocratique », a-t-il souligné.
D’autre part, commentant l’ancien président de la République Zine Abidine Ben Ali, le futur ambassadeur français a déclaré que « cette période est terminée ». « Ce qu’avait fait Bourguiba en matière d’éducation s’est perdu sous Ben Ali. On ne peut pas regretter cette révolution », a-t-il déclaré.