La Tunisie, le pays le moins exposé au blanchiment d’argent en Afrique et en région MENA

La Tunisie se classe en tête de la région MENA dans le classement de l’indice Basel de lutte contre le blanchiment d’argent. Avec un score de 4,59 points, la Tunisie occupe la 109ᵉ place parmi 152 pays scrutés dans la 12ᵉ édition du « Basel Anti-Money Laundering Index 2023 ». Le positionnement du pays souligne la solidité de son dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent, son engagement contre la corruption, la transparence financière, la responsabilité publique, et la gestion des risques juridiques et politiques.
La Tunisie, un pays sûr contre le blanchiment d’argent?
Au sein de la région MENA, la Tunisie se hisse au sommet avec son score de 4,59 points, évinçant ainsi les risques associés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme. Le Maroc occupe la deuxième place, suivi par le royaume de Bahreïn et la Jordanie. Néanmoins,  l’Algérie, aux côtés des Émirats arabes unis (5,74) et de l’Arabie saoudite (5,38), est catégorisée parmi les pays présentant un « haut risque » avec un score de 7,22 points, soulignant ainsi les disparités au sein de la région.
À l’échelle africaine, le Botswana émerge comme le pays le moins exposé aux risques de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme, occupant la 113ᵉ position avec un score de 4,53. La Tunisie se situe ainsi en deuxième position en Afrique, coiffant au poteau le Maroc.
La moyenne mondiale du risque augmente
Pour ce qui est de la nomenclature mondiale, l’Islande, la Finlande et l’Estonie trônent au sommet du classement avec des scores respectifs de 2,87, 2,96 et 3 points, démontrant une résilience face à ces menaces. En revanche, Haïti (8,24 points), le Tchad (8,14 points) et le Myanmar (8,13 points) figurent parmi les pays les plus exposés au blanchiment de capitaux.
Il sied de noter que la moyenne mondiale du risque de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme a connu une augmentation, passant de 5,25 en 2022 à 5,31 en 2023, sur une échelle de 1 à 10, où 10 représente le risque maximal. L’évolution souligne l’importance croissante de la vigilance internationale dans la lutte contre ces fléaux.

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