Plusieurs informations font savoir que les sociétés pharmaceutiques mondiales menacent la Tunisie d’inclusion sur la liste noire des pays interdits de se fournir en médicaments et ce, en raison du non-recouvrement de sa dette accumulée, rapporte un article publié dans le journal « Acharaa Al-Magharibi dans son édition de ce mardi, 3 avril 2018.
La pharmacie centrale connaît un état de paralysie financière sans précédent, précise l’article soulignant que cela a été accentué suite au non-respect des promesses financières faites par le gouvernement au cours de deux conseils ministériels concernant la dette et sa reconversion.
Les répercussions les plus graves de l’éventuelle inclusion de la Tunisie sur la liste noire des pays interdits de se fournir en médicaments, ne se limiteront pas à la détérioration de l’image de la Tunisie, mais représenteront essentiellement un problème au niveau du stock des médicaments vu que cela mènera à un épuisement certain du stock de médicaments déjà limité.
Le secrétaire général-adjoint du syndicat de base de l’institution, Abdelmoneem Ben Ammar avait indiqué samedi dernier que la Pharmacie Centrale ne dispose que de 50 jours de réserves de médicaments. Certains médicaments risquent de devenir indisponibles en Tunisie, avait-il alerté.
C’est tout le système de santé qui se retrouve, aujourd’hui, menacé, que ce soit dans le public ou dans le privé.
La Pharmacie Centrale et le bureau national du syndicat des pharmaciens ont d’ores et déjà tiré la sonnette d’alarme et ce, depuis août 2016.
Il est à noter que le bureau national du syndicat des pharmaciens a appelé, lundi 2 avril 2018, le ministère des Affaires Sociales à intervenir en toute urgence afin de résoudre la problématique des caisses sociales qui impactent directement la Pharmacie Centrale.
« La situation est à la fois dangereuse et catastrophique », a alerté le syndicat dans son communiqué.
19