À l’approche du Congrès mondial de la Jeune Chambre Internationale, prévu à Tunis du 4 au 8 novembre 2025, le Vice–Président international Ahmadou Abdoulaye Traoré a effectué récemment une visite officielle de trois jours en Tunisie. Cette visite s’est conclue par une rencontre organisée le samedi 26 avril 2025 dans les locaux de l’Institut National des Sciences Appliquées et de Technologie (INSAT) en présence des membres de l’instance nationale. Organisé conjointement par trois sections locales à savoir la JCI Ksar Saïd Bardo, l’INSAT Tunis et l’ESIAT Cité El Khadra, cet événement a été un moment d’échange stratégique pour renforcer les synergies autour du congrès tant attendu qui placera la Tunisie au cœur du mouvement mondial de la jeunesse engagée.
Cet événement est une occasion pour les JCI de plus de 120 pays différents de se réunir et de définir des orientations stratégiques. Cela dans le but de remplir la mission que s’est fixée l’ONG depuis sa création en 1915 : encourager les jeunes à s’engager activement dans la société, et avoir un impact positif.
« Nous aspirons à faire de cette édition un moment véritablement marquant, peut-être inédit à bien des égards. Cela dit, il nous semble essentiel que l’organisation ne repose pas uniquement sur le pays hôte. Bien au contraire, nous encourageons vivement une implication collective de l’ensemble des JCI de la région », a déclaré Ahmadou Abdoulaye Traoré, vice-président de la JCI. Il a également souligné : « Placé sous le signe de l’innovation, ce congrès se veut une occasion précieuse pour l’Afrique et la Tunisie de mettre en valeur tout le potentiel qu’offre l’innovation technologique. »
La JCI veut se développer
La JCI ambitionne de renforcer sa présence et sa reconnaissance à l’échelle mondiale. D’après Ahmadou Abdoulaye Traoré, cette ambition se heurte encore à certaines limites, notamment à la difficulté rencontrée par les sections nationales pour établir des partenariats solides avec les autorités de leurs pays respectifs. Un enjeu sur lequel il souhaite particulièrement s’investir, en promouvant une collaboration étroite et constructive entre les organisations locales et les instances étatiques.
En matière de visibilité, l’un des leviers essentiels reste l’image, ainsi que la manière dont l’organisation parvient à communiquer. Le vice-président en est pleinement conscient : « Nous avons compris depuis un certain moment que les gens ne nous jugent pas à l’aune de ce que nous faisons réellement, mais en se basant sur ce qu’ils pensent que nous faisons au sein de notre mouvement. »
Si la JCI a une portée internationale, elle s’incarne avant tout à travers ses relais locaux, à l’image de la section de Ksar Saïd. « Cette année, le thème est celui de l’économie culturelle et créative. En ce sens, nous travaillons à mettre en avant des projets artisanaux. Par exemple, à l’occasion de la réception du vice-président, nous avons organisé une foire où des exposants ont pu présenter leurs créations. Une manière pour nous de faire découvrir l’héritage de l’artisanat tunisien », explique la présidente de la section de Ksar Saïd, Sirine Othmani.
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