Lors de la session parlementaire consacrée au PLF 2025 tenue hier, jeudi 14 novembre, Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, a annoncé que son département planifie la construction de cinq nouveaux barrages afin de pallier au déficit hydraulique auquel le pays fait face. Ces nouveaux barrages seront construits aux régions de Tessa, Raghai, El Malah supérieur, Siliana 1 et Boulaaba.
Le ministre a dans ce sens expliqué que ce projet s’inscrit dans le cadre du programme national visant à augmenter la capacité des ressources en eau de surface, qui est estimé actuellement à 93%. Dans ce même ordre d’idées, Ben Cheikh a noté mentionné l’achèvement de cinq autres barrages. Il s’agit notamment du barrage de Mellègue au Kef, du barrage Saida à la Manouba, Kalaâ Kebira à Sousse, Douimi à Bizerte et Khalled à Béja.
Il a laissé entendre que pour faire face au défi de l’eau, la Tunisie prévoit également de poursuivre l’expansion des stations de dessalement, la conversion de systèmes d’eau complexes et l’élargissement de l’usage des eaux usées traitées pour l’irrigation agricole.
Le ministre a, par ailleurs, indiqué que le taux d’approvisionnement en eau potable dans les zones rurales avait atteint 95,2% à la fin de 2023, dont environ 54,6% par l’intermédiaire de la Société nationale d’exploitation et de distribution de l’eau (SONEDE), tout en notant que plus de 2400 établissements publics, dont des écoles primaires et secondaires, des hôpitaux et des mosquées sont désormais approvisionnés en eau potable.
Il a noté dans ce sens que sur un total de 57 puits de forage programmés, 41 ont déjà été réalisés. Et ce, à côté du lancement du programme de réhabilitation et de modernisation des réseaux et de l’élaboration d’un programme de recours aux énergies renouvelables pour la production et le transfert des eaux. Dans ce même ordre d’idées, le ministre a annoncé le proche achèvement du projet du Code des eaux. Il s’agit d’un Code qui numérise la gestion des ressources en eau afin d’assurer une meilleure efficacité des politiques hydrauliques.