Un événement se tiendra les 15 et 16 janvier prochain à Gammarth, en Tunisie. Organisé par l’Observatoire tunisien de l’agriculture (Onagri) en collaboration avec la Commission européenne, cet atelier a pour objectif de présenter le Green Deal européen et d’en discuter les implications pour le secteur agricole tunisien.
Le Green Deal européen, ambitieux projet de l’Union européenne visant à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, constitue une source d’inspiration pour de nombreux pays, dont la Tunisie. Face aux défis du changement climatique et à la raréfaction des ressources naturelles, le secteur agricole tunisien doit se transformer pour devenir plus durable et résilient.
Cet atelier permettra aux acteurs tunisiens de l’agriculture de découvrir les stratégies mises en œuvre par les États membres de l’UE pour verdir leur agriculture. Les échanges entre experts européens et tunisiens favoriseront le partage de bonnes pratiques et l’identification de solutions adaptées au contexte tunisien.
Les thèmes abordés lors de cet événement seront nombreux et variés : la réduction de l’empreinte carbone de l’agriculture, la gestion durable de l’eau, le développement de l’agriculture biologique, la promotion de l’économie circulaire, etc.
En effet, la transition vers une agriculture durable est un enjeu majeur pour la Tunisie. Elle permettra non seulement de préserver l’environnement mais aussi de renforcer la résilience des exploitations agricoles face aux changements climatiques.
L’atelier s’inscrit dans le cadre du programme Taiex, un outil d’assistance technique mis en place par la Commission européenne. Ce programme vise à soutenir les pays partenaires dans la mise en œuvre de réformes et de politiques publiques.
À l’issue de cet événement, il est attendu que les participants identifient des pistes d’action concrètes pour mettre en œuvre une transition écologique de l’agriculture tunisienne. Parmi les mesures envisagées, on peut citer le renforcement des capacités des acteurs agricoles, le développement de filières agricoles durables, l’investissement dans la recherche et l’innovation, et la mise en place de politiques incitatives.