Décidément le risque terroriste reste présent et la mobilité de certains groupes opérant dans les zones frontalières encore poreuses, du nord au sud, inquiète. Cela confirme au moins une évidence : la guerre contre cette menace sera longue et éprouvante.
Malgré cela, il faut se féliciter de l’efficacité retrouvée de nos forces de sécurité qui, au lieu de subir la menace de ces groupes, ont marqué de bons points ces derniers temps en termes d’engagement d’opérations préventives. Le sens de l’anticipation vaut son pesant d’or dans ce genre de situations. En effet, il a été possible, en quelques jours seulement, soit de déjouer des plans, de démasquer des groupes ou de procéder à l’arrestation de certaines personnes soupçonnées successivement à Médenine, au sud, à Mahdia, au Centre, à Bizerte au Nord, et au Kef au Nord-ouest.
11 éléments terroristes, qui envisageaient de frapper des cibles sensibles et vitales dans le Sud et ayant des plans visant des personnalités politiques et publiques ont été arrêtés. Ce groupe projetait même l’introduction d’armes de Libye.
A Mahdia, quatre personnes planifiant des agressions contre des agents et cadres des forces de sécurité intérieure ont été arrêtées.
A Bizerte, la Garde nationale a arrêté deux personnes soupçonnées d’appartenir à une mouvance extrémiste. Enfin, à Jbel Ouergha au Kef les forces armées et la Garde nationale ont pu détruire quatre caches utilisées comme abris par les terroristes.