La Tunisie se trouve aujourd’hui dans une impasse avec les États-Unis. La position américaine vis-à-vis du pays reste « très dure », et pour l’instant, « il n’y a pas d’issue », a déclaré Stefania Craxi, présidente de la commission des Affaires étrangères du Sénat italien, lors d’une visite aux États-Unis.
La raison de cette intransigeance américaine est liée aux réformes que les États-Unis exigent de la Tunisie pour débloquer un prêt du Fonds Monétaire International (FMI). Ces réformes sont jugées insuffisantes par Washington.
La Tunisie, quant à elle, se trouve dans une situation « compliquée », comme l’a expliqué Stefania Craxi. Le pays est « en grande difficulté », et « pour obtenir quelque chose, même en matière de droits de l’homme, il faut continuer sur la voie du dialogue qui représente actuellement la seule voie ».
Cette impasse entre la Tunisie et les États-Unis a des implications importantes, notamment pour la crise migratoire. La Tunisie est un pays d’origine et de transit pour de nombreux migrants qui tentent de rejoindre l’Europe. Sans un soutien américain, il sera plus difficile pour la Tunisie de lutter contre les réseaux de trafic d’êtres humains et de promouvoir le développement économique, deux facteurs qui pourraient contribuer à réduire les flux migratoires.