Middle East Eye, site britannique, a traité de la crise politique que vit la Tunisie et la rupture du consensus entre Beji Caïd Essebsi, fondateur de Nidaa Tounes et Rached Ghannouchi,psident du parti Ennahdha.
Dans son article, le site considère que toutes les analyses politiques internationales affirment que la Tunisie vit une période de restructuration du pouvoir. Sur ce point, Michel Ayari, analyste au sein de Crisis Group, a déclaré au site britannique que le consensus n’est pas fini entre les laïcs et les islamistes. Le différend est entre les deux vieux et peut être lu entre les lignes qu’il est personnel et non pas une rupture du consensus. La balle est maintenant au parlement pour définir les nouvelles alliances et coalitions.
La scène n’est pas claire d’autant que le bloc parlementaire de Nidaa est divisée et n’a pas, pour l’heure, favorisé une partie par rapport à une autre.
Pour sa part Antonny Durkheim pense que les nouvelles coalitions peuvent être une évolution positive de la scène politique tunisienne qui a été figée par la politique de consensus entre les deux vieux et la Tunisie n’a connu aucune réforme profonde économique ou sociale, aussi le moment est-il venu pour trouver une nouvelle approche à appliquer avec précaution.
Durkheim ajoute que l’UE, le plus grand partenaire économique de la Tunisie va poursuivre so action sérieusement avec Youssef Chahed qui partage la même vision réformatrice.