Majda Saleh, veuve de l’ingénieur tunisien Mohamed Zouari assassiné en 2016, a exprimé sa déception car son nom ne figurait pas sur la liste des étrangers naturalisés Tunisiens par décret présidentiel.
Dans une déclaration à l’agence de presse turque, Anadolu, le 7 juillet 2020, Saleh, de nationalité syrienne, a exhorté le chef de l’Etat, Kaïs Saïed à lui accorder la nationalité tunisienne.
D’après elle, cette attribution représentera un hommage à son défunt époux tombé en martyr pour la cause palestinienne, selon ses dires. Zouari étant membre du mouvement islamiste palestinien, Hamas tué par le Mossad (agence de renseignement israélienne).
Majda Saleh s’est, ensuite, remariée entravant sa déportation sans pour autant obtenir la nationalité tunisienne.
Notons que le président de la République, Kaïs Saïed avait décidé, le 6 juillet 2020, d’accorder la nationalité tunisienne à 135 personnes (arabes et africaines) résidant en Tunisie depuis des années dont 34 Palestiniens.
Il est à rappeler que Saïed est un fervent défenseur de la cause palestinienne. Un aspect qu’il avait, d’ailleurs, dévoilé lors de sa « campagne électorale » de la présidentielle de 2019.
De surcroît, il s’est vivement opposé au « Deal du siècle » annoncé le 28 janvier 2020, par le président américain Donald Trump et censé apporter des solutions concrètes au conflit israélo-palestinien.
Le président de la République a réitéré, à maintes reprises, sa position quant à la normalisation avec Israël la qualifiant de « haute trahison ».