Samira Laabidi, décédée quelques heures avant la fin de 2016, a préféré quitter la vie en Suisse, et avait demandé, avant sa mort, à être incinérée à la manière des hindous.
Samira Laabidi est la veuve de l’ex dirigeant à Ennahdha et fondateur du Mouvement de la Tendance Islamique, Salah Karkar. Elle s’est apostasiée de l’Islam malgré sa culture religieuse approfondie. Samira avait pris position contre l’Islam politique basé sur la violence, le terrorisme et les assassinats, selon elle, et s’est convertie à l’Hindouisme, comme le rapporte le journal Assarih du lundi 2 janvier 2017.
Selon la même source, Samira Laabidi avait a connu beaucoup de difficultés à l’étranger avec son mari, surtout qu’il était délaissé par ses camarades et tout le temps poursuivi par les autorités françaises et tunisiennes. C’est ce qui l’aurait poussée à se convertir à l’Hindouisme.
Elle est décédée portant avec elle tous les malheurs et les douleurs causés, entre autres, pas l’ingratitude du mouvement Ennahdha à l’égard de son mari et son exclusion du parti, en 2002, lui qui était un jour son président. Le frère de Samira Laabidi, Mohamed Karim Laabidi, avait adressé à sa sœur, avant sa mort, un message via Youtube, lui rappelant leur rupture qui a duré une trentaine d’années et l’appelant à parler de « le drame qu’elle a vécu à cause du mouvement Ennahdha avant de mourir« .
Ce drame restera, semble-t-il, inconnu.