Très en colère, la députée du bloc de la Réforme nationale, Nesrine Laâmari est intervenue mercredi 17 juin lors de la séance plénière de l’assemblée des représentants du peuple pour dire que le député de la coalition Al Karama Mohamed Affès l’a agressée verbalement, « par des mots que je ne peux pas reprendre », a-t-elle dénoncé.
« Il a tenté de me frapper selon sa logique machiste », a-t-elle poursuivi.
« La première leçon de virilité consiste à ne pas tenter d’agresser une dame, a-t-elle rappelé. Ce n’est pas parce que je suis une femme que je serai incapable de lui rétorquer, y compris physiquement. Toutefois, je ne lui répliquerai pas parce que je suis dans une institution de souveraineté que je dois respecter. Ce qui me fait davantage mal, c’est votre passivité Madame la présidente, et celle des députées ».
Tout de suite, Samira Chaouachi, qui présidait la séance en l’absence (coutumière) de Rached Ghannouchi a souligné que le bureau du parlement va être saisi de cette agression et qu’elle était solidaire de Laâmari si vraiment il s’avère qu’Affès l’ait agressée.
Décidément….
H.A.