Laarayedh à BCE: « Ennahdha n’est pas à l’origine du parti « Tahya Tounes »

Dans une interview accordée au journal Le Maghreb dans son édition de ce mercredi 30 janvier 2019, le vice-président du mouvement Ennahdha Ali Laarayedh a réagi aux déclarations du président de la République Beji Caïd Essebsi  accusant le mouvement Ennahdha d’avoir poussé le chef du gouvernement Youssef Chahed à créer son propre parti politique à savoir « Tahya Tounes« .
Ali Laarayedh a dans ce contexte indiqué qu’Ennahdha n’a poussé personne à former son propre parti. Il a toutefois indiqué qu’Ennahdha ne pourrait en aucun cas empêcher quiconque de le faire.
Par ailleurs, il a indiqué que les conflits qui ont éclaté au sein de Nidaa Tounes ont poussé certains des dirigeants de ce dernier à se lancer dans la formation d’un parti politique.
Rappelons que dans une interview accordée au journal Al Arab, dans son édition de mardi 29 janvier 2019, le président de la République Beji Caïd Essebsi, a affirmé que le mouvement Ennahdha est celui qui dirige le gouvernement de Youssef Chahed estimant que ce dernier est conduit selon l’intérêt et les calculs du parti islamiste  sans le soutien duquel le gouvernement n’aurait pas existé.
Le chef de l’Etat a dans ce contexte indiqué que le maintien de Youssef Chahed à la tête du gouvernement dépend forcément de la volonté du mouvement Ennahdha bien que le nombre des ministres nahdhaouis soit limité.
Il n’a toutefois pas exclu le fait que Youssef Chahed soit le candidat du mouvement Ennahdha pour les élections présidentielles. Ceci s’inscrirait selon ses dires dans la stratégie du parti islamiste qui souhaite contrôler le gouvernement et les structures de l’Etat et ce, en profitant du besoin de Youssef Chahed et de son nouveau parti « Tahya Tounes » du soutien pour gouverner.

Related posts

L’hiver fait son retour : pluie, froid et orages au programme

Affaire du complot contre la sûreté de l’État : Unimed réagit au jugement contre Ridha Charfeddine

Rencontre avec le metteur en scène Moez Gdiri :  « L’adaptation du théâtre européen nous a éloignés de notre réalité tunisienne »