l’Algérie accuse Marzouki d’avoir été complice du terrorisme

Selon des sources diverses contactées par le journal Al Chorouk, l’Etat algérien a inscrit l’ancien président provisoire de la République, Moncef Marzouki sur la liste noire des personnalités suspectes et complices du terrorisme.
D’après les mêmes sources, le côté algérien s’indigne de la persévérance de Marzouki dans les mêmes erreurs depuis qu’il était réfugié en France jusqu’à son ascension au pouvoir en Tunisie. Les sources algériennes ont révélé que les propos de Marzouki sur l’armée algérienne ont été mal pris  en Algérie. L’ancien président provisoire de la République n’a cessé de mener une campagne de dénigrement orchestrée contre l’Algérie à chaque fois qu’il se trouve à l’étranger et particulièrement quand il se trouve dans les Etats arabes du Golfe: une situation qui inquiète énormément le côté algérien.
En effet, Les différends entre l’Algérie et Marzouki ont débuté lorsque ce dernier était réfugié en France durant les années 90. Selon les sources précitées, soutenu par les Etats du Golfe,  Marzouki s’est nourri des dossiers du terrorisme et des droits de l’homme durant la guerre civile algérienne. Les provocations de Marzouki se sont considérablement aggravées, après avoir accédé à la présiden de la République. Des fuites ont circulé dévoilant les liens de l’ancien président avec des parties terroristes et des barons de la guerre en Libye principalement avec Abdelhakim Belhaj.
Anouar Malek, un officier algérien qui était l’ami de Moncef Marzouki en France, a exprimé sa déception et affirmé que l’ancien président ne pèse pas ses mots, et ne maîtrise pas ses réactions. Il a ajouté que Marzouki est une personnalité anarchique qui n’a aucun rapport avec la politique. D’après les mêmes sources, le côté algérien se soucie de la relation  qui lie Marzouki à la Turquie et au Qatar. L’Algérie a exprimé ses soucis auprès de l’ancien chef du gouvernement Mehdi Jomaa. L’ancien chef du gouvernement algérien Abdelmalek Sellal a expliqué à Jomaa, à ce moment là que le président de la République n’était pas sérieux dans sa lutte contre le terrorisme et que ceci mettait en puéril la sécurité de l’Algérie qui s’est mobilisée seule par la suite. Cette mobilisation lui a permis de détenir des preuves confirmant l’implication de Marzouki dans l’affaire du terrorisme.
L’officier algérien a poursuivi que Marzouki avait décidé une zone tampon qui s’étend sur 35 kilomètres carré sous prétexte de combattre les terroristes alors que la véritable raison de la création de cette zone est de protéger les sociétés pétrolières étrangères se trouvant au sud et de préparer le terrain pour construire des bases militaires américaines.

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