L’Algérie vise à produire 15 mille mégawatts d’électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030, tout en explorant les potentialités de l’hydrogène vert à partir de 2035.
C’est ce qu’a annoncé Boukhalfa Yaissi, directeur général du Green Energy Cluster Algérie, lors d’une récente interview à la radio nationale. Selon lui, l’Algérie dispose d’un potentiel solaire et éolien considérable, offrant ainsi de vastes perspectives pour développer un secteur énergétique plus durable et diversifié.
« Notre pays a toutes les cartes en main pour devenir un leader régional dans les énergies renouvelables », a affirmé Yaissi. Le Green Energy Cluster Algérie, qui regroupe les principaux acteurs de la filière, travaille activement à la mise en œuvre de cette stratégie nationale en proposant des feuilles de route concrètes pour garantir l’efficacité énergétique.
Pour atteindre ces objectifs ambitieux, l’Algérie compte mobiliser toutes ses ressources : naturelles, humaines et technologiques. « Nous devons miser sur notre expertise locale et attirer les investissements étrangers », a souligné Yaissi. Les opérateurs chinois, japonais et américains manifestent déjà un intérêt croissant pour le marché algérien, attirés par les perspectives de développement de ce secteur.
L’hydrogène vert, présenté comme une énergie du futur, figure également parmi les priorités du pays. L’Algérie dispose des ressources nécessaires pour produire de l’hydrogène vert à grande échelle, ce qui lui permettrait de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et de développer de nouvelles filières industrielles.
Cette transition énergétique représente un véritable tournant pour l’Algérie, qui cherche à diversifier son économie et à réduire sa dépendance aux hydrocarbures. Elle ouvre également de nouvelles perspectives pour le pays en matière de coopération internationale et d’attractivité pour les investisseurs.