Les responsables en charge des travaux d’aménagement des trois postes frontaliers de Jendouba (Melloula, Babouch et Jelil) se sont engagés, lors d’une séance de travail qui s’est déroulée mardi, au siège du gouvernorat, à achever le tronçon restant des travaux, estimé à 10 %, d’ici les trois prochains mois (mars, avril et mai) a indiqué Mohamed Khazri, Correspondant de Réalités Online dans la région.
Ces travaux devraient être terminés d’ici le début du mois de juin, une période qui coïncide avec le début de la saison touristique de l’année en cours 2021.
Samia Guedacha, directrice technique à l’Office national des postes frontaliers terrestres a déclaré que la lenteur des travaux, initiés en 2014, était du à l’absence de fonds supplémentaires, qui n’ont été alloués que tout récemment. Elle explique que le gouverneur de Jendouba, en tant que chef du conseil régional, s’était engagé à transférer ces crédits qui manquaient à la poursuite des travaux et ce, au profit de plusieurs institutions vitales de la région. Ce dernier a également reconsidéré les engagements et obligations des entreprises impliquées, en coordonnant entre les différentes parties.
Elle a ajouté dans une déclaration à Réalités Online, que « la valeur totale des travaux des trois points de passage s’élevait à 18 millions de dinars, répartis comme suit : 3 millions de dinars pour le passage de Melloula, plus de 7 millions de dinars pour le passage de Babouch, et environ 8 millions de dinars pour Jelil. Et d’ajouter que « ces nouvelles constructions et ses différentes composantes permettront de mettre à la disposition des services y exerçant des équipements modernes et d’assurer des prestations de qualité aux voyageurs des deux côtés (algérien et tunisien) ».
De son coté, le gouverneur de la région, Ali Marmouri, a souligné la nécessité « d’accélérer le rythme des travaux pour achever la partie restante », considérant que les progrès observés par les trois passages, qui « sont arrivés à un taux d’achèvement de 90%, renforceront la capacité de la région et du pays en général en vue de booster le trafic des passagers et des échanges commerciaux entre la Tunisie et l’Algérie ». Des points bénéfiques aux habitants de la région, aux touristes, ainsi qu’aux investisseurs locaux et étrangers. Selon-lui, ces nouveaux espaces permettront d’ouvrir « de nouvelles opportunités sur le continent africain ».