Près de 300 personnes ont débarqué sur l’île italienne, dont des Tunisiens, des Egyptiens, des Syriens, des Soudanais, des Ivoiriens, des Ghanéens, des Nigérians, des Libériens et des Burkinabés. Dans les détails, les réfugiés économiques, politiques et climatiques se sont chiffrés à 278.
Arrivée massive de réfugiés à Lampedusa
Le jour de Noël, 134 Égyptiens sont arrivés, après avoir quitté Zouara en Libye vendredi soir. Ils ont payé entre 500 et 2 mille euros pour leur voyage. Plus tard dans la nuit, 49 autres personnes originaires du Libéria, de la Gambie, du Nigeria et de la Sierra Leone ont débarqué, à bord d’un bateau métallique de 7 mètres qui partait d’El Amra en Tunisie. Les différents groupes, dont un total de 25 mineurs non accompagnés, ont été conduits vers le hotspot du quartier d’Imbriacola, déserté. La Préfecture d’Agrigente a organisé le transfert de 184 personnes avec le ferry régulier vers Porto Empedocle, dans la matinée.
Crise humanitaire persistante à Lampedusa
Les arrivées de réfugiés à Lampedusa, en plein Noël, illustrent la persistance de cette crise humanitaire qui touche l’Europe depuis de nombreuses années. Ceux qui arrivent sur l’île italienne fuient souvent la guerre, la pauvreté ou la répression dans leurs pays d’origine. Ils espèrent trouver une vie meilleure en Europe. La situation à Lampedusa est particulièrement difficile, car l’île est petite et ne dispose pas des ressources nécessaires pour accueillir un grand nombre de migrants.
Les autorités italiennes sont confrontées à un dilemme : elles doivent trouver un moyen de gérer ces arrivées, tout en respectant les droits des migrants.
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