Lancement d’une usine de recyclage de grignons à Sidi Bouzid

Un projet pilote de recyclage de grignons, sous-produit de la trituration des olives, vient de lancer ses activités selon un processus 100% biologique, dans la délégation d’Ouled Haffouz, à Sidi Bouzid (Centre).

Troisième du genre dans le pays, ce projet permettra de résoudre définitivement le problème d’accumulation des déchets des huileries, vu qu’il dispose d’une capacité de transformation pouvant atteindre 750 tonnes par jour.

Le projet en question favorisera également la création de 40 postes d’emploi permanents, outre les emplois indirects et la dynamisation de l’activité économique dans la région, a indiqué Hatem Hamdi, cofondateur du projet, dans une déclaration à l’agence TAP.

Le projet consiste en l’acquisition des grignons auprès des huileries de Sidi Bouzid et des régions avoisinantes afin de les nettoyer et les presser pour extraire les noyaux d’olive, qui seront entièrement exportés pour être utilisés dans la fabrication d’ustensiles en bois, a-t-il expliqué. Il s’agit également de l’extraction de l’huile de grignon à savoir l’huile pomace qui sera vendue aux usines de production de sardines et de thon, a précisé Hamdi. Et d’ajouter que l’usine produira la pâte des grignons pour la vendre aux cimenteries et briqueteries.

Ces derniers l’utilisent en tant que substitut de carburant en raison de ses propriétés respectueuses de l’environnement, a-t-il avancé. L’extension du projet est également programmée, et ce, via la mise en place d’une unité supplémentaire pour traiter les noyaux des olives, la mise en conserve et l’exportation de l’huile des grignons, en plus de l’ouverture d’un certain nombre d’huileries pour fournir les matières premières, notamment les grignons pour l’usine. A Sidi Bouzid, plus d’une centaine d’huileries d’une capacité de transformation de plus de 5000 tonnes, sont implantées.

La production d’olives dans la région est d’environ 90 mille tonnes, permettant ainsi de fournir des quantités importantes de grignon dépassant 200 mille tonnes. Cette matière est très demandée, notamment par les propriétaires d’usines qui la transforment en produits cosmétiques, notamment en savon.

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