Photo d’illustration
C’est un véritable calvaire que vivent les étudiants de l’École supérieure des sciences et techniques de Tunis, de l’Institut préparatoire aux études d’ingénieurs, et du foyer universitaire des garçons de Montfleury. Réalités Online a été contactée par S. B une des étudiantes de l’IPEIT. Elle nous a raconté le calvaire de leur quotidien entre harcèlement, agressions, terreur et braquages sanglants dont les étudiants sont victimes. Un témoignage choquant.
Les médias sont, désormais, la dernière flèche à lancer aux autorités concernées pour venir au secours de ces étudiants. Ces derniers sont devenus le pain quotidien des gens de sac et de corde du quartier Essayda et de Mellassine. « Il y a quelques temps un étudiant du foyer des garçons de Montfleury est sorti vers 18h pour acheter quelque chose à manger, il a été poignardé lâchement après avoir été volé. Hier encore, lundi 5 mars, un étudiant de deuxième année science-maths a été braqué en pleine rue alors qu’il allait faire des photocopies. On a volé son téléphone et on l’a balafré. Au moins 14 points de suture d’une profondeur de 7 centimètres sur son visage. Chaque jour, il y a au moins deux ou trois étudiants braqués. La semaine dernière, des bandits ont menacé un étudiant avec une arme blanche et l’ont obligé à leur céder sa voiture. Ils ont fait un tour toute l’après-midi avec la voiture et l’ont jetée dans une zone déserte avec l’étudiant dedans. Personne ne réagit! les policiers, ils sont présents un jour et absents tous les jours. Encore aujourd’hui, 6 mars, une étudiante s’est faite voler son sac à main à proximité de son institut. On en a vraiment marre! nous sommes en perpétuel danger, » a-t-elle raconté.
Notons que les étudiants sont aujourd’hui en grève. Ils exigent une intervention concrète des autorités concernées afin de mettre un terme à ces incidents.
Faut-il attendre qu’un drame se produise pour que tout le monde en parle?!