L’ambassadeur d’Arabie Saoudite en Tunisie, Mohamed El Ali, a affirmé dans une déclaration médiatique que son pays a offert deux visas du Hajj pour un Tunisien et sa mère et ce pour sa « solidarité » avec la sélection saoudienne à la coupe du monde Russie 2018, sur Twitter.
Intervenant dans l’émission Al Rassed diffusée sur la chaîne saoudienne Al iKhbariah, l’ambassadeur de Ryadh à Tunis a indiqué que le jeune homme a exprimé « de nobles sentiments » envers le royaume saoudien qui « offre d’énormes services aux musulmans partout dans le monde. »
L’ambassade, a contacté l’internaute tunisien qui était aux anges lorsqu’il a su que les autorités diplomatiques saoudiennes prendront en charge toutes les dépenses de ce pèlerinage.
Il est à noter, que l’internaute Mohamed Ben Kacem a exprimé son soutien à l’équipe saoudienne en écrivant les mots suivants: » Mes frères saoudiens, certains parmi vous sont en colère contre le peuple tunisien à cause du journaliste de BeIn Sports Hichem El Khalsi. Mais, cet homme ne représente que lui-même, il ne représente nullement le peuple tunisien. Nous sommes un seul peuple. Je vous jure que dans mon petit village, tout le monde souhaitait la victoire de l’Arabie Saoudite et on était étonné de la défaite.« .
Si ces mots ont plu aux Saoudiens, ils n’ont certainement pas plu aux Tunisiens qui ont exprimé leur colère contre ce jeune homme qui parle au nom du peuple et qui s’attaque au journaliste Hichem El Khalsi, qui n’a fait que son travail en critiquant le rendement de l’équipe saoudienne au mondial comme toutes les autres équipes arabes dont la sélection tunisienne. Les choses ont pris un tournant grave, lorsque le président de la fédération saoudienne de football, Turki Al Sheikh a appelé les Saoudiens partout dans le monde à se venger de Issam Chaouali, Hichem El Khalsi et de l’égyptien Alaa Sadok.
Une incitation à la haine et un appel au meurtre qui passent inaperçus pour les autorités saoudiennes.
Turki Al Sheik connu pour être le plus grand mégalomane saoudien a traité les deux journalistes tunisiens de « chiens« , et « d’insectes« , rien que parce qu’ils ont fait objectivement leur travail.