Le porte-parole de la direction générale des prisons, Sofien Mezghich, a affirmé que le meurtrier de la jeune Rahma avait été emprisonné à la prison civile de Mornaguia en 2013 pour son implication dans le cadre d’une affaire d’homicide volontaire et de vol avant d’être relâché en juin 2014 après qu’un non lieu ait été prononcé en sa faveur par le tribunal de première instance de Tunis.
Il a ajouté qu’au mois d’août 2014, le jeune homme a été détenu de nouveau pour la formation d’une bande de criminels et pour atteinte à la propriété d’autrui. Il a été finalement relâché en 2018.
Lors d’une réunion du Conseil de la sécurité nationale tenue hier lundi 28 septembre 2020 au palais de Carthage, le président de la République Kaïs Saïed a annoncé qu’il soutenait l’application de la peine capitale contre l’assassinat de la victime. Il a considéré que l’assassin ne méritait pas la grâce d’autant plus qu’il avait déjà commis un meurtre et a été gracié.
Signalons que le criminel avait été arrêté le 25 septembre courant. Portée disparue depuis 4 jours avant l’appréhension du coupable, le cadavre de la jeune Rahma a été découvert sur la route reliant la Marsa à Ain Zaghouan. Elle a été violée puis égorgée.
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