La section tunisienne au sein des instances de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) vient d’être suspendue. Cette décision a été prise par le bureau de l’APF réuni mardi 12 octobre courant en visioconférence sous la présidence de Francis Drouin, Premier Vice-président de l’APF et en présence d’une vingtaine de parlementaires francophones issus de quatre continents. Des décisions similaires ont été prises à l’encontre de deux autres sections à savoir les sections tchadienne et guinéenne. Les parlementaires ont expliqué cette décision par les situations politiques dans ces pays. « Ils ont en outre décidé de la mise sous alerte de la section de la République centrafricaine et convenu d’accompagner davantage les parlements en situation de crise ou de transition vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel et la démocratie. » a annoncé un communiqué publié hier mercredi 13 octobre sur le site officiel de l’APF.
Le même communiqué a fait savoir que les parlementaires ont adopté l’Avis de l’APF sur la gouvernance et la règlementation du numérique qui sera remis aux chefs d’État et de gouvernement lors du prochain Sommet de la Francophonie. Un texte « qui a fait l’objet d’une large concertation des acteurs de la Charte de la Francophonie, de l’ensemble des sections et commissions de l’APF, ainsi que des experts et de la société civile » a rappelé le Secrétaire général parlementaire, Jacques Krabal.