La polémique enfle sur les propos tenus par le président du conseil municipal du Kram, Fethi Layouni, sur l’interdiction du mariage entre une tunisienne et un non-musulman.
L’association tunisienne de soutien aux minorités (ATSM) a fermement dénoncé ces propos, qu’elle considère d’une « extrême dangerosité ». Il s’agit d’une violation claire de la loi tunisienne selon l’association, qui rappelle que la circulaire 73 relative à l’interdiction du mariage entre une tunisienne et un non musulman a été abrogée en septembre 2017.
Seule la souveraineté de l’Etat prime, au même titre que les lois. Chaque citoyen et chaque institution au sein de cet Etat sont tenus de respecter ses lois et de s’y conformer. Dans ce même contexte, l’association a mis en garde contre la transformation du pouvoir local en un moyen de démembrement de l’Etat et d’instaurer le communautarisme. Elle s’est, à la fin, interrogée sur les raisons du silence du gouvernement d’union nationale au sujet des propos du président du conseil municipal du Kram.
30