21
L’association tunisienne de la sécurité routière et le ministère des Transports et de la Logistique ont souligné la nécessité d’accélérer la promulgation des lois sur l’adption de la surveillance automatique et intelligente des infractions routières.
Dans un communiqué publié mardi 30 mars, l’ATSR appelle à oeuvrer à l’actualisation du cadre juridique lié aux motos, ce qui doit avoir un impact direct sur l’amélioration de la sécurité routière dans le pays.
Réagissant à la déclaration du ministre des Transports et de la Logistique, Moez Chakchouk qui invite à interdire l’octroi d’un certificat de contrôle technique à tout véhicule utilisant des roues ne répondant pas aux normes de sécurité et acquises en dehors du circuit légal, l’association nationale de prévention routière considère que les chiffres diffusés sur les accidents de la route qui résultent du glissement des roues sont incorrects et faux, et contiennent de nombreuses inexactitudes intentionnelles
« Il se trouve des parties suspectes qui les ont délibérément publiés avec le soutien de parties ayant un intérêt commercial et économique », prévient-elle.
Les statistiques publiées par l’Observatoire national de la sécurité routière relevant du ministère de l’Intérieur montrent que l’éclatement des roues a causé en 2020 près de 49 accidents qui ont entraîné la mort de 27 personnes, ce qui représente 1,03% du total des accidents.
H.A.