Suite au scandale du match truqué Jeunesse Sportive Kairouanaise-Union Sportive de Ben Guerdane (1-3), l’Aurtorité nationale des jeux en France (ANJ) s’est saisie à son tour du dossier des rencontres où est impliquée l’USBG.
Dans un communiqué publié mardi 6 avril, elle a interdit les paris sur la rencontre du mercredi 7 avril Union Sportive de Ben Guerdane-Stade Tunisien.
Sans donner la moindre explication à sa décision, l’autorité française des jeux est sans doute échaudée par la répétition des scandales touchant aux rencontres d’un club tunisien.
Il y a deux ans, le fils du président de la fédération tunisienne de football, Wadii Al Jary a misé à Nice, en France un gros montant sur une victoire de l’USBG contre l’Etoile Sportive de Metlaoui, ce qui a attiré les suspicions de l’ANJ, le parquet ouvrant une enquête.
Ce scandale avait éclaté le 12 avril 2019 suite aux révélations du célèbre journal sportif français « L’Equipe », qui avait cité le fils de Wadii Jari mais également le neveu du président de la commission des désignations des arbitres à la FTF, Hichem Guirat.
« Au moment où en France, le parquet a ouvert une enquête sur ce scandale, en Tunisie, on préfère adopter un mutisme total sur cette affaire scandaleuse et préjudiciable pour notre pays, ce qui est d’ailleurs inadmissible et incompréhensible, a déploré l’ancien député et ex-président de Grombalia Sport, Mahmoud Baroudi. Or, la fédération tunisienne de football devait se positionner en partie civile d’autant que, pire encore, il y a eu dans cette affaire un match truqué du championnat de Tunisie, à savoir celui sur lequel le fils de Wadii Al Jari a misé une grosse somme d’argent qui a attiré les soupçons de la société des jeux organisatrice des paris. »