Lazhar Akremi n’a pas mâché ses mots pour commenter l’arrestation, la soirée du samedi 25 mai 2018, de deux individus armés à bord d’un véhicule stationné devant son domicile. « A la veille de l’incident, j’ai reçu des menaces de la part de Khalil Caïd Essebsi [fils du président de la République]. C’est un journaliste qui m’a informé. Il m’a dit que l’on allait me régler mon compte de manière adéquate. », a-t-il déclaré ce lundi 28 mai 2018 à Réalités Online.
Akremi a accusé le député de Nidaa Tounes, auteur du scandale sexuel au Maroc en août 2016. « Au départ, il n’était pas question de cannabis. L’hypothèse n’a été évoquée qu’après. Or, il y avait des cagoules, une épée, des bâtons et des bombes lacrymogène », a-t-il dénoncé. Lazhar Akremi affirme, sur un ton moqueur, que ce même député travaille au service du Bey. Aucune plainte ne sera déposée par l’ancien nidaïste. « Je n’ai pas peur, c’est plutôt la famille corrompue qui a peur », a-t-il dit.
Commentant, par ailleurs, la réunion des signataires du Pacte de Carthage de ce lundi 28 mai 2018, Lazhar Akremi l’a qualifiée de « Carthage Land 2 ». Pour lui, ce n’est qu’un « torchon » pour justifier l’éviction du Chef du gouvernement Youssef Chahed. « La famille doit ouvertement dire au peuple qu’elle veut écarter Youssef Chahed », a-t-il encore déclaré.
34