Les prix du pétrole ont poursuivi leur hausse, atteignant des niveaux records depuis un mois. Le baril de Brent, une référence en Europe, a clôturé la veille à 80,09 dollars, en hausse de 1,9%. Le brut américain, le West Texas Intermediate (WTI), a également progressé de 2,4%, à 74,6 dollars les 159 litres.
L’accélération des prix s’explique par l’intensification des frappes génocidaires de l’Occupant et ses alliés au Moyen-Orient. Par ailleurs, l’attaque d’un drone ukrainien sur un site de Novatek, le plus grand producteur de gaz naturel de Russie, a ravivé les craintes d’une rupture de l’approvisionnement en pétrole de la Russie. De plus, la tempête de froid qui sévit actuellement aux États-Unis a perturbé la production de pétrole et de gaz naturel dans le pays.
Le renforcement des cours pétrolifères pourrait avoir un impact négatif sur l’économie mondiale, en particulier sur les pays importateurs de pétrole. En Tunisie, par exemple, le prix de l’essence et du diesel pourrait augmenter, ce qui pourrait peser sur le pouvoir d’achat des ménages.