Les cours de l’or noir reprennent leur ascension avec un baril de Brent de la mer du Nord avoisinant les 80 dollars tandis que les 159 litres du West Intermediate Texas (WTI), la référence américaine, dépassent les 75 dollars. La locomotive du renchérissement des prix du brut reste liée aux problèmes d’approvisionnement induits par une série de gels de production initiée par l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) et ses alliés.
Consolidations des deux références pétrolifères mondiales
En signant un bond de 0,47%, le baril de Brent s’échange à 79,77 dollars au moment de la mise sous presse alors que le baril de WTI s’établit à 75,23 dollars, en hausse de 0,53%. Le marché s’inquiète concernant le resserrement de l’offre après que les principaux producteurs d’or noir, à savoir l’Arabie saoudite et la Russie, ont annoncé de nouvelles réductions de production pour le mois d’août.
Resserrement de l’offre du brut
La conjoncture tendue observée par le marché pétrolifère est également nourrie par des signes indiquant que la production russe de brut pourrait décliner. En effet, les données de suivi des navires montrent que les expéditions via les ports de la Russie au cours des 4 semaines précédant le 9 juillet ont considérablement chuté.
A cela s’ajoutent les perspectives américaines formulées par l’Agence américaine d’information sur l’énergie, qui tablent sur une contraction du marché mondial de pétrole au second semestre de cette année, suivie par un tarissement des stocks jusqu’en 2024.
Faible risque de volatilité
Toujours est-il que le marché de l’or noir ne devrait pas observer une forte volatilité. En effet, l’économie mondiale continue de ralentir et voit toujours planer sur elle un risque de récession, en particulier des deux côtés de l’Atlantique en raison d’indicateurs d’activité du secteur manufacturier (PMI) affaiblis.