Le marché des matières premières connait des fluctuations, notamment pour le pétrole dont les prix évoluent actuellement à des niveaux négatifs. Le baril de Brent a récemment chuté à 82,5 dollars, soit une baisse de près de 0,8%. Pendant ce temps, la référence américaine, le West Intermediate Texas (WTI), a connu une baisse de 0,77%, se situant à 78,8 dollars pour 159 litres. Pourtant, ces deux références mondiales du pétrole brut avaient atteint hier leur plus haut niveau en plus de trois mois, suscitant une certaine tension sur les marchés.
Inquiétudes liées à des politiques monétaires austères
Du côté des décisions prises par les banques centrales, la Banque Centrale Européenne (BCE), dirigée par Christine Lagarde, a décidé d’augmenter une fois de plus les taux d’intérêt, portant le taux de refinancement principal à 4,25 %. L’éventualité que la BCE prendra une pause lors de sa prochaine réunion en septembre est une possibilité mais également une perspective suggérée depuis longtemps par certains pays, dont l’Italie. Outre-Atlantique, la Réserve fédérale, sous la direction de Jerome Powell, a également décidé d’augmenter le coût de l’emprunt d’un quart de point, portant le taux entre 5,25 % et 5,50 %. Il s’agit du niveau le plus élevé en 22 ans.
Ralentissement en Chine
La Chine, quant à elle, a connu une croissance annuelle de 6,3 % au deuxième trimestre, un chiffre inférieur aux attentes qui tablaient sur une progression de 7,3 %. Les données fournies par le deuxième plus grand importateur d’or noir au monde compromettent l’objectif de croissance de 5 % en 2023. Une économie chinoise en ralentissement est une mauvaise nouvelle, non seulement pour le pays lui-même, mais aussi pour le commerce mondial.
Parmi les autres matières premières, l’or observe également un tarissement. Le cours de l’once d’or s’est résorbé de 0,12% pour s’établir à 1.972 dollars.