Le marché pétrolier a retrouvé un peu de vigueur ce mardi. Les cours du Brent de la mer du Nord et du West Texas Intermediate (WTI) ont entamé une légère ascension, rassurés par la publication d’un indicateur économique américain plus robuste que prévu. Cet indicateur, qui mesure l’activité dans le secteur des services aux États-Unis, a rebondi au mois de juillet, dissipant ainsi une partie des craintes d’une entrée en récession de la première économie mondiale.
Qu’en est il des prix pétrolifères ?
Plus concrètement, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, a gagné 0,16% pour s’établir à 76,42 dollars vers 11h10. Son équivalent américain, le baril de WTI, a quant à lui progressé de 0,18% pour atteindre 72,33 dollars. Ces progressions, bien que modestes, témoignent d’un regain d’optimisme sur le marché.
Pourquoi cette hausse ?
Tout d’abord, les solides résultats de l’indice ISM des services aux États-Unis ont rassuré les investisseurs sur la santé de la conjoncture américaine. Ces derniers craignaient en effet une entrée en récession après la publication de chiffres de l’emploi moins bons que prévu. Une économie américaine dynamique est synonyme d’une demande accrue en énergie, ce qui soutient les cours du pétrole.
Par ailleurs, les tensions géopolitiques persistantes dans certaines régions productrices de pétrole continuent de planer en arrière-plan, soutenant indirectement les cours. Les investisseurs anticipent en effet des risques de perturbations de l’approvisionnement, ce qui tend à faire grimper les prix.
Et demain ?
Si les perspectives semblent s’éclaircir pour le marché pétrolier, de nombreux défis subsistent. La guerre en Ukraine, les politiques monétaires restrictives des banques centrales et la transition énergétique sont autant de facteurs susceptibles de venir perturber l’équilibre actuel.