La crise du pétrole se poursuit. La baril de Brent a atteint, ce mercredi 18 mars 2020 à 10h52, 27,69 dollars, enregistrant ainsi une baisse de 3,62 points par rapport au mardi 17 mars 2020. C’est du jamais vu depuis plus d’une décennie. La dégringolade des prix s’explique, rappelons-le, par la guerre déclenchée entre les gros producteurs de l’or noir, opposant l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) à la Russie et ses alliés.
L’Arabie Saoudite (OPEP) et la Russie ont toutes les deux augmenté leur production. Dans ce contexte, les négociants en pétrole, les gestionnaires de fonds spéculatifs, les consultants et les dirigeants ont revu à la baisse leurs prévisions concernant la demande mondiale qui atteindraient, selon eux, moins de 100 millions de barils par jour – qui est la moyenne de 2019 -.
La baisse de la consommation s’explique, aussi, par la baisse de l’activité économique mondiale causée par le coronavirus. Ajoutées à cela les restrictions de voyage à travers le monde. Plusieurs régions, comme l’Union Européenne et la Chine, sont aujourd’hui isolées. Les voyages sont interdits en provenance et à destination de ces zones, d’autant plus que de nombreux pays, comme la Tunisie, ont progressivement fermé leurs frontières.
Une question, dans tout ce brouhaha, revient inévitablement : la baisse du cours du pétrole profitera-t-elle à la Tunisie ? Les prix à la pompe seront-ils revus à la baisse ? Pas si sûr !