Le blocage persiste à Tataouine

La tension demeure palpable à Tataouine, malgré la dernière visite, du Chef du gouvernement d’union nationale, quoique mal accueilli par les habitants. Le blocage de la route menant vers le passage frontalier Dhehiba-Wazen par les manifestants se poursuit ce samedi 29 avril 2017, selon Radio Tataouine. D’ailleurs, le blocage a même porté sur le passage frontalier de Ras Jedir, de quoi compliquer la situation dans une région en ébullition depuis plus d’un mois.
Rappelons-le : le chaos était total suite à la visite du Chef du gouvernement à Tataouine, jeudi 27 avril 2017. La situation était si désastreuse que l’Exécutif aurait, selon des sources bien informées, l’intention de démettre le gouverneur de Tataouine de ses fonctions, ainsi qu’un nombre de délégués et de responsables sécuritaires.
La sécurité était, à bien des égards, menacée à Tataouine, notamment en raison des individus qui ont pris le contrôle du passage frontalier de Dhehiba-Wazen, ce qui a contraint les employés du champ pétrolier de la zone à quitter leurs postes.
Sur ce point, Farhat Horchani, ministre de la Défense, s’est montré intransigeant : « les unités militaires veilleront à ce que les principaux bâtiments et les zones pétrolières de Tataouine soient protégés contre la menace terroriste ». Une menace terroriste venant particulièrement de l’instabilité en Libye, selon le ministre.
Un engagement réitéré par Iyed Dahmani, porte-parole du gouvernement d’union nationale, qui a déclaré, suite à un Conseil des Ministres, que l’unité du sol tunisien est une ligne rouge à ne pas franchir. « Personne n’a le droit de violer cette ligne. Toute personne l’ayant fait et encourageant à violer la loi sera jugée », a-t-il affirmé.

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