Le Club Africain sort de l’ombre.
Samedi 6 février, au terme d’une réunion tenue au siège de la fédération de football, la décision d’écarter le président Abdessalam Younsi a été prise sans qu’elle soit annoncée officiellement par un communiqué.
Celui-ci devrait être publié dimanche.
Certains n’hésitent pas à évoquer un cauchemar duquel sort le club de Bab Jedid l’année même de son centième anniversaire. D’autant plus que Younsi continue de s’accrocher bec et ongles, et contre tout bon sens à son « trône ».
Le chef du gouvernement, le ministre des Sports, le gouverneur et la maire de Tunis, ainsi que toutes les fédérations sportives où le CA possède une section ont tous été sensibilisés. Ils ont été unanimes à considérer que la solution commence par la destitution de Younsi.
En tout cas, leur intervention permet aujourd’hui de tourner la page, surtout que la commission électorale des élections, qui a longtemps roulé pour Younsi a finalement compris que la situation ne tolère plus de connivence ou de protection de la FTF pour le président actuel.
Dans l’immédiat, une commission composée de Dr Mohsen Trabelsi (a priori le président de cette commission), Mehdi Gharbi et Zine El Abidine Oueslati va gérer le club jusqu’à la date de l’organisation de l’assemblée générale élective, c’est-à-dire jusqu’au 21 février.
Mais le CA a réussi l’exploit qu’il n’a pas su réussir cette saison sur le terrain, à savoir bouter « out » le bureau de Younsi, ou plutôt ce qui en reste. Et ce n’est pas peu…
Au moment décisif, le club rouge et blanc a trouvé la vingtaine d’avocats dont l’action a été décisive dans cette issue.
H.A.