Le Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche

 


Quel avenir économique et social de la femme rurale ?

Le centre de la femme arabe pour la formation et la recherche (CAWTAR) en collaboration avec le Le Centre international de hautes études agronomiques méditerranéennes de Bari (CIHEAM) et l’Agence italienne pour la coopération au développement lancent demain mardi 14 juin la plateforme « Femmes rurales »
« Femmes rurales » est une des principales composante de l’initiative GE.MAI.SA qui sera lancée simultanément en Tunisie, Egypte et le Liban. L’objectif de cette plateforme est de trouver les moyens afin améliorer la situation économique et sociale de la femme rurale, un pilier incontournable du milieu rural, mais également la catégorie de la population la plus marginalisée. Analphabétisme, précarité économique, manque de droits économiques et sociaux, pleins d’entraves à un potentiel dont les perspectives sont nombreuses, qui est la femme rurale. Ce sont peut-être les conditions difficiles dans lesquelles elle a vécu qui l’ont rendu forte responsable et déterminée à confronter toutes les difficultés du quotidien de la société, de la tradition et de l’environnement pour survivre et permettre à d’autres de sa communauté de survivre. Ce constat sur la situation de la femme rurale n’est pas inédit bien au contraire il se confirme d’année en année et à chaque publication d’une nouvelle étude traitant du sujet. La dernière en date réalisée par le secrétariat de l’Etat au ministère de la femme et de la famille avec l’appui de l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement, a révélé que 32% des femmes rurales ne savent ni lire ni écrire et que seules 19% d’entre elles disposent de ressources économiques propres. Malgré la mise en place de plusieurs actions et mesures afin de limiter ces désavantages structurels, les disparités persistent. Que faut-il faire ou qu’est ce qui n’a pas encore été fait pour ces femmes rurales, qui représentent le pilier sur lequel repose la main d’œuvre notamment agricole de notre pays ? Les experts expliquent, ce maque d’efficience, par l’absence d’information globale et approfondie sur la question de la femme rurale, et les reformes proposées pour améliorer la situation de la femme rurale sont éphémères et dont l’intérêt et l’impact sont limités par le temps. La solution ne s’est pas tardée à venir à travers un projet innovateur. « Femmes rurales » est une plateforme permettant l’accès à une base de données sur les études, les recherches, projets œuvrant dans l’amélioration de la situation de la femme rurale. « Femmes rurales » est un espace visant à renforcer les moyens nécessaires pour soutenir la femme rurale dans la promotion de son avenir économique et social. Cette plateforme dépasse les frontières tunisiennes pour s’élargir sur d’autres pays en l’occurrence le Liban et l’Egypte. Un partage de vécu et un moyen d’inspirer de parts et d’autres à travers les expériences réussies. Des experts, des chercheurs nationaux et internationaux seront présents pour mettre le diapason sur ce projet prometteur et dont le potentiel est grand.

*Crédit photo: CAWTAR

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