Le comité de défense de l’ancien chef du gouvernement Ali Laarayedh, a dénoncé une campagne de diffamation et de désinformation orchestrée, menée en amont du verdict dans l’affaire d’envoi de jeunes tunisiens vers les zones de conflit. Dans un communiqué, le comité de défense du dirigeant nahdhaoui a dénoncé une tentative délibérée d’imposer un récit mensonger, fabriqué par des parties qui échappent provisoirement aux poursuites judiciaires malgré leur implication présumée dans des crimes graves.
Le comité de défense de l’ancien ministre de l’Intérieur a rappelé que les enquêtes menées dans ce dossier n’ont révélé aucune infraction imputable à Ali Laarayedh. Il affirme qu’il n’a jamais autorisé, directement ou indirectement, l’entrée ou la sortie du territoire de personnes suspectes, et qu’au contraire, lorsqu’il dirigeait le ministère de l’Intérieur, plusieurs mesures strictes avaient été mises en place pour freiner les départs vers les zones de tension, comme l’obligation d’une autorisation parentale pour les moins de 35 ans et l’application de la procédure S17.
Soulignant les irrégularités juridiques ayant entaché le traitement du dossier et sa dimension politique, le même communiqué a appelé à l’inclusion de documents officiels et de témoignages de hauts responsables dans la procédure, afin de garantir la transparence. Elle met en garde contre les pressions exercées sur la justice à travers la diffusion d’informations trompeuses et annonce des actions judiciaires contre toute personne impliquée dans la diffamation de son client.