Le Conseil de défense et de sécurité de la Libye s’est réuni le 20 décembre à Tripoli pour discuter de la situation délicate aux postes frontaliers occidentaux du pays, avec l’Algérie et la Tunisie. La réunion, qui s’est déroulée en présence du Premier ministre et ministre de la Défense, Abdulhamid Dabaiba, des deux vice-présidents du Conseil présidentiel, Abdullah al Lafi et Moussa al Kuni, du chef d’état-major de l’armée libyenne, le général Muhammad al Haddad, du chef des services de renseignement généraux, Hussein al Ayeb, du ministre de l’Intérieur, Imad Trabelsi, et du chef du service de sécurité intérieure, Lotfi Al Harari, a porté sur la situation militaire et sécuritaire dans les zones frontalières.
Inquiétudes face à la recrudescence des activités des groupes armés
Les participants ont exprimé leur préoccupation face à la recrudescence des activités des groupes armés et terroristes dans ces zones, ainsi qu’au trafic de drogue et d’armes. Ils ont également souligné la nécessité de renforcer la coordination entre les différentes agences de sécurité pour faire face à ces menaces. « La réunion a été l’occasion de réaffirmer la détermination des autorités libyennes à préserver la sécurité et la stabilité du pays« , a déclaré le communiqué du Gouvernement d’unité nationale (GUN). « Les participants ont convenu de prendre toutes les mesures nécessaires pour renforcer la présence sécuritaire aux frontières et lutter contre les activités illégales ».
Détermination à préserver la sécurité
La situation sécuritaire aux frontières libyennes est une source de préoccupation constante pour les autorités du pays. Les groupes armés et terroristes profitent de la porosité des frontières pour mener leurs activités, tandis que le trafic de drogue et d’armes constitue une menace pour la sécurité régionale. La réunion du Conseil de défense et de sécurité est un signal clair de la volonté des autorités libyennes de prendre des mesures pour faire face à ces menaces.
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