La grève générale de la fonction publique du jeudi 21 novembre 2018 est sur toutes les langues. Dans une déclaration accordée aux médias ce mercredi 21 novembre 2018, l’économiste Houcine Dimassi a affirmé que le mouvement aura de nombreuses répercussions. « C’est tout le circuit économique qui sera affecté, notamment au niveau de la production. Les pertes pour l’État seront considérables », a-t-il assuré, précisant que ces dernières seront situées entre 150 et 160 millions de dinars rien que pour la journée du jeudi 22 novembre 2018.
« Le gouvernement subit la pression de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), qui appelle à la hausse des salaires, et celle des institutions internationales, tel que le Fonds Monétaire International (FMI) [qui appellent à la maîtrise de la masse salariale dans la fonction publique]. Pour sa part, le Chef du gouvernement Youssef Chahed est revenu sur la promesse sur la hausse des salaires dans l’objectif d’obtenir le soutien de l’UGTT », a-t-il expliqué.
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