Dans son 31ème rapport, la Cour des Comptes a pointé du doigt plusieurs dépassements financiers constatés dans plusieurs institutions et administrations publiques. La Cour s’est également penchée sur le cas des voitures administratives, soulignant l’existence d’un véritable problème de maîtrise d’énergie.
La Cour des Comptes a déploré la non application des recommandations de l’Agence Nationale de Maîtrise de l’énergie (ANME), pourtant présentées depuis 2011, en terme d’économie d’énergie. L’institution a noté l’existence d’un gaspillage de 25% dans la consommation du carburant. La Cour des Comptes souligne qu’il est possible d’économiser 3 millions de litres de carburant en appliquant les recommandations de l’ANME. Elle précise, dans ce même contexte, que le parc automobile des instituions et des administrations publiques comprend 37 710 voitures (2016),contre 26 309 en 2009. D’un autre côté, elle note que le parc est vieillissant, étant donné que 51% des voitures sont âgées de plus de 10 ans. On compte 32% pour les voitures entre 2 et 5 ans et 17% pour les voitures entre 6 et 10 ans.
Au total, ce parc a coûté 12 millions de dinars à l’État en 2016. Plus encore : la Cour des Comptes a souligné des dépassements dans la gestion du parc automobile des institutions et des administrations publiques. Elle recommande la revente des voitures de plus de 10 ans afin de limiter les dépenses liées à leur entretien et qui pèsent sur les caisses de l’État.