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Le Danemark s’est imposé face à la Suède (26-24) en finale du Championnat du monde, dimanche au Caire. Les Danois conservent le titre acquis il y a deux ans.
Il y a deux ans, le Danemark était devenu champion du monde pour la première fois de son histoire et avait rejoint l’équipe de France dans le cercle des sélections qui avaient remporté les titres olympique (en 2016 pour les Danois), mondial et européen (2008, 2012).
Dimanche au Caire, les Scandinaves ont ajouté une ligne à leur palmarès, en décrochant un deuxième titre de champion du monde. En finale, ils se sont imposés face à la Suède (26-24), à l’issue d’un match au suspense entier.
Les deux équipes ne se sont pas quittées au tableau d’affichage. À la pause, Danois et Suédois étaient à égalité (13-13), et, jusqu’à la 49e minute, il n’y avait pas eu plus de deux buts d’écart, d’un côté comme de l’autre. Puis, après une parade de Niklas Landin et un tir de Magnus Jensen, le Danemark a pris une avance de trois buts (23-20).
Les arrières Jacob Holm et Nikolaj Oris ont ensuite assommé un peu plus les Suédois. Deux autres arrêts de Landin dans les dernières minutes, un sur penalty face à Hampus Wanne, l’autre face à Jim Gottfridsson, ont mis fin au suspense.
Passé tout près de la sortie en quarts de finale face à l’Égypte (pays hôte battu aux tirs au but (39-38) après d’incroyables rebondissements), dominateur en demi-finale contre l’Espagne (35-33), double championne d’Europe, le Danemark avait accumulé trop de confiance pour céder face à une équipe aussi peu expérimentée.
La Suède, finaliste aux JO 2012 et à l’Euro 2018, court toujours après un premier titre depuis 2002. Elle était arrivée au Mondial sans plusieurs joueurs majeurs (Ekberg, Nielsen, A. Nilsson, L. Nilsson) et avec une nouvelle génération sans référence au niveau international.
Mais, avec des joueurs comme Gottfridsson, Pettersson, Wanne, Carlsbogard, Claar et Sandell, elle a battu l’Égypte en poule, dominé la France en demie (32-26) et montré qu’elle avait le potentiel pour retrouver tôt ou tard la plus haute marche du podium.
*Mikkel Hansen meilleur buteur de la finale
Mikkel Hansen, l’arrière gauche du Paris-SG et de l’équipe du Danemark, a été le meilleur buteur de la finale avec sept buts (dont un penalty). Nikolaj Oris et Jacob Holm ont, eux, marqué respectivement cinq et quatre buts. Du côté suédois, Hampus Wanne a été le plus efficace (cinq buts).
(L’Equipe)