Depuis le 20 janvier courant, Barack Obama n’est plus le président des États-Unis. Le tout premier président Noir de la première puissance mondiale a profondément marqué la présidence américaine, et il semble l’avoir confirmé, une nouvelle fois.
Quelques heures avant l’investiture du Républicain Donald Trump, Barack Obama a fait verser, en toute urgence, 221 millions de dollars au profit de l’Autorité Palestinienne, conduite par Mahmoud Abbas.
C’est une mesure décidée et votée en 2015 par le Congrès, mais le transfert n’avait jamais eu lieu. Il a donc fallu attendre la fin du mandat de Barack Obama pour l’effectuer.
Ces 221 millions de dollars proviennent de l’agence des États-Unis pour le développement international (USAID). Ils devraient servir à financer des organisations humanitaires se trouvant dans la Bande de Gaza. C’est également une aide pour l’Autorité Palestinienne, qui lui permettra de renforcer la sécurité et de faire appliquer des réformes.
D’après les informations publiées par l’Associated Press, ce transfert de fonds figure parmi les derniers points traités par John Kerry, ancien secrétaire d’État des États-Unis.
C’est une nouvelle occasion pour Barack Obama de se démarquer de son successeur au Bureau Ovale, sur un dossier brûlant, à savoir celui du conflit palestino-israélien. Le nouveau locataire de la Maison Blanche a plus d’une fois manifesté sa sympathie pour le gouvernement de Benjamin Natanyahu. D’ailleurs, ce dernier a été invité par Donald Trump pour une visite prévue en février prochain.