Le dernier recours d’Ennahdha et des filles de Ghannouchi : faire appel à des pays étrangers pour « sauver » la Tunisie

En plus de la plainte qui devrait être déposée auprès de la Cour Africaine des Droits de l'Homme, Ennahdha compte aller beaucoup plus loin en sollicitant ses amis depuis l'étranger pour s'attaquer à la Tunisie. "Les familles des [personnalités politiques arrêtées] ont demandé aux États-Unis, au Royaume-Uni et à la Commission Européenne d'imposer des sanctions à l'encontre de Kaïs Saïed", annonce le parti ce mercredi 24 mai 2023.

Pas seulement, 5 ministres et anciens ministres sont concernés selon le parti nahdhaoui. Il s'agit de Ridha Gharsalaoui, ancien ministre de l'Intérieur, Taoufik Charfeddine, ancien ministre de l'Intérieur, Kamel Feki, actuel ministre de l'Intérieur, Leila Jeffel, ministre de la Justice et Imed Memmiche, ministre de la Défense Nationale.

Il faut rappeler que les filles du Cheikh Ghannouchi mènent actuellement une large campagne dans les médias étrangers. Soumaya, par exemple, s'est exprimée sur Al Jazeera. Yosra Ghannouchi, pour sa part, s'est exprimée pour le compte de l'Agence France Presse (AFP). Elle a aussi demandé de l'aide aux États-Unis, à l'Union Européenne et au Royaume-Uni. C'est une belle façon de "défendre" la Tunisie… en invitant explicitement des pays étrangers à intervenir.

F. K

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