Le doyen des médecins vétérinaires tunisiens, Ahmed Rejeb a été placé en garde à vue dans la soirée d’hier lundi 19 février suite à une décision émise par le ministère public du Tribunal de première instance de Tunis. Ahmed Rejeb a été placé en garde à vue après avoir été auditionné par les agents de la Brigade centrale de la Garde nationale d’El Aouina. Le ministère public a autorisé aux agents de ladite brigade d’entamer les recherches concernant une plainte déposée par le ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Abdelmonem Belati contre le doyen des médecins vétérinaires sur fond de déclarations médiatiques relatives au mandat sanitaire. En Tunisie, le mandat sanitaire est régi par la législation. Le mandat sanitaire est un accord entre les Services vétérinaires publics et les vétérinaires privés accrédités qui permet aux autorités tunisiennes de mettre en place des campagnes de vaccination contre des maladies animales réglementées.
Dans un communiqué rendu public hier soir, le Conseil national de l’ordre des médecins vétérinaires de Tunisie a précisé que la plainte a été déposée suite à la parution d’un article de presse dans lequel Rejeb a évoqué en sa qualité de président de l’Ordre des médecins Vétérinaires de Tunisie, la question des maladies animale et le retard accusé par le département ministériel dans la révision des frais du mandat sanitaire.